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DEUX PROCHAINES CRÉATIONS 2018-2020 / Découvrez les prémisces d’un cycle sur les femmes

DEUX PROCHAINES CRÉATIONS 2018-2020 / Découvrez les prémisces d’un cycle sur les femmes

SORCIERE ARTICLE 2SORCIERE ARTICLE 2

 © Familistère de Guise / Amélie Lesieur                                                                                                                                                  © Pierre Namas

En 2018 Annick Charlot et l’équipe de la compagnie Acte, ouvrent le chantier de deux créations, en dyptique  :
Public.ques ! et  Sorcière ! un cycle de deux pièces in situ, pour interroger la place des femmes dans nos espaces publics,
urbains ou ruraux, physiques ou symboliques.

 

PUBLIC.QUES ! (2018-2019)

 Une expérimentation artistique participative, chorégraphique et digitale
pour explorer la place des femmes dans l’espace public

Co-direction Annick Charlot et Pierre Amoudruz
En collaboration avec l’ AADN ( lyon)

PUBLIC.QUES ! est porte-voix : « quelle est la place du corps des femmes dans l’espace public, les corps en mouvements et en agissements, mobilités ou immobilités ? Comment l’espace public physique ou numérique façonne-t-il, accueille-t-il ou rejette-t-il leurs manières d’être et d’agir, corporellement et symboliquement ?

Entre danse, happening et jeu en réalité alternée, Public.ques ! éprouve un procédé d’écriture multimédia et chorégraphique, reliant les spectateurs à travers un quartier, un village ou une ville grâce à une application pour téléphone mobile. Ils s’immergent au cœur d’une « marche exploratoire scénarisée » dont ils deviennent peu à peu acteurs, en arpentant physiquement l’espace. Le public est à la fois spectateur d’une fiction chorégraphique et acteur des (dé)placements et sensations de son propre corps. Un contributeur sensible en somme.

Le processus de création de cette expérimentation met en œuvre un compagnonnage : Des citoyen.nes participant.es, guidé.es par Annick Charlot, Pierre Amoudruz,  et Emilie harache, explorent les questions artistiques, technologiques et sociétales posées, mais aussi les savoir-faire et les outils esthétiques et techniques mobilisés à travers la création ; deviennent sont co-créateurs.

Accueillis en résidence par le théâtre de la Passerelle (communauté de communes Combrailles Sioule et Morge),
Annick Charlot et Pierre Amoudruz mènent la première expérimentation de Public.ques !

Résidence de création :
(incluant des rendez-vous avec les compagnons-habitants de Combrailles Sioule et Morge)
13, 14, 15, 16 juin 2018 // 29, 30 juin, 1 ier juillet // 7, 8, 9 juillet

Restitutions publiques :
Les 14 et 15 juillet 2018
!

 

 

SORCIÈRE ! (création 2018-2020)

Pièce chorégraphique
Deux danseuses, un.e chanteuse-musicien.ne,

Des paysages de plein air, espaces naturels ou parcs, jardins, landes, friches…


Direction artistique et danse Annick Charlot
Co-création avec Emilie Harache  danseuse, Perrine Griselin autrice-dramaturge,
Collaboration avec un.e plasticien.ne scénographe (en cours)

 Sorcière ! est une recherche poétique et politique,
sur une figure historique des femmes ; la sorcière,
sur nos modèles patriarcaux, et nos visions mécanistes du monde.

Sorcière ! est une création de forme légère,
convoquant le public pour une « veillée imaginaire »,
une déambulation paysagère
où se croisent danses interdites et lieux secrets.

  • En tout premier, il y a l’envie,  partant de la danse et de mon corps de danseuse, contemporain, de prendre à bras le corps cette question : Avons nous oublié celles qu’ils ont nommées sorcières pour mieux les brûler ? Sommes-nous vraiment les corps sans (H)histoire que nous croyons être ?
  • Puis de partager cette création dans une expérience sensible de l’espace naturel, monde de la sorcière ; paysage écarté, loin des zones éclairées de nos villes contemporaines. Qu’avons-nous fait des mystères du monde et de l’in-quiétude ?
  • Les sorcières convoquent l’artiste en moi, me somment de les regarder, les raconter, les danser, elles et les phantasmes d’une société qui n’a de cesse de reproduire les contextes de ses dominations, de ses persécutions, et de ses normes.
  • Sur ce chemin, je serai nourrie par le premier solo de la danse contemporaine « la Sorcière » de Mary Wigman (1913), renseignée par des historien-ne-s, des féministes, des ethnologues, des sociologues, alertée par les sommations de la nature, révoltée par l’histoire répétée des femmes, convoquée par les lieux à transfigurer, ces « déjà là » à vivifier, par les traces à débusquer, par du commun à offrir. Annick Charlot

 

 

1 Comments

  1. fayard christine

    Ma sorcière intérieure est pleine d’intérêt pour cette recherche sur le féminin. Les savoirs, les pouvoirs de ces femmes osant les afficher ,les craintes ou l’intérêt qu’elles suscitent…Tout cela mêlé de quelques herbes occultes et magiques font un brouet que j’aimerai goûter !?

    Bonne création à vous .

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