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11 mai 2020 _ Dans cette image fixe, c’est de mouvements que je rêve…

11 mai 2020 _ Dans cette image fixe, c’est de mouvements que je rêve…

L’épidémie de Coronavirus apparue en janvier 2020 provoque un état d’urgence mondialisé qui confine l’humanité, mais qui ne peut suspendre la pensée et le désir d’une société alternative dont chacun·e conçoit bien l’extrême nécessité.

le Familistère de Guise a invité Annick Charlot parmi une quinzaine de personnalités, géographes, historien·nes, artistes, architectes, sociologues, écrivain·es, à proposer, au long de la période de confinement, la lecture d’une image du Familistère dans le contexte de l’épidémie et de ses conséquences sociales et politiques. Ici, le 14 mai, celui d’Annick Charlot, chorégraphe, comme post-scriptum#2...

Concert de la société philharmonique du Familistère sur la place du Palais social. Photographie anonyme, septembre 1881. Collection Familistère de Guise (inv. n° 1976-1-154).

Midi, ce lundi 11 mars, jour de levée de réclusion sanitaire, 55 jours après cet autre midi, celui d’une désertion ; je suis saisie par une photographie non pas d’un autre temps, non, d’un autre monde. Car dans cette image historique d’une scène de vie quotidienne, si simple, suspendue par la chambre photographique, je vois les nôtres, souvenirs récents de rassemblements artistiques, soudain cruellement épinglés comme autant de papillons rares dans nos albums confinés. Et dans cette image fixe, c’est de mouvements que je rêve… lire plus

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